Contenu

Recherche par lecteur : Annie Saby Aguila

79 résultats. Page 3 sur 4.

Durée : 9h. 10min.
Genre littéraire : Sciences/technologie
Numéro du livre : 71159
Résumé:Face aux signaux alarmants de la crise globale – croissance en berne, tensions sur l'énergie et les matières premières, effondrement de la biodiversité, dégradation et destruction des sols, changement climatique et pollution généralisée – on cherche à nous rassurer. Les technologies " vertes " seraient sur le point de sauver la planète et la croissance grâce à une quatrième révolution industrielle, celle des énergies renouvelables, des réseaux intelligents, de l'économie circulaire, des nano-bio-technologies et des imprimantes 3D. Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, trop complexes, ces nouvelles technologies tant vantées nous conduisent pourtant dans l'impasse. Ce livre démonte un à un les mirages des innovations high tech, et propose de prendre le contre-pied de la course en avant technologique en se tournant vers les low tech, les " basses technologies ". Il ne s'agit pas de revenir à la bougie, mais de conserver un niveau de confort et de civilisation agréables tout en évitant les chocs des pénuries à venir. S'il met à bas nos dernières illusions, c'est pour mieux explorer les voies possibles vers un système économique et industriel soutenable dans une planète finie.
Durée : 2h. 40min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 71163
Résumé:«Je suis la fille du juge Boulouque, du terrorisme, du milieu des années quatre-vingt, des attentats parisiens. Et je suis orpheline de tout cela. Personne ne se souvient de mon père et la vague d'attentats des années quatre-vingt à Paris se confond avec celles qui ont suivi - c'est après tout le destin des vagues de se retirer. C'était aussi le sien. Je suis la petite fille qui a connu les menaces de mort et les gardes du corps autour de sa dixième année - les campagnes de presse, les phrases assassines. J'avais treize ans lorsque mon père a tiré, le 13 décembre 1990. Tiré sur lui, cette nuit-là. Et sur nos vies.»
Durée : 2h. 58min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 71037
Résumé:Moscou, 1939. Le biologiste Rudolf Mayer a parcouru plus de huit cents kilomètres pour présenter aux autorités ses recherches sur une souche hautement virulente de la peste. Ce n'est qu'après cette réunion qu'il comprend qu'il a été contaminé, et que toutes les personnes qu'il a croisées peuvent l'être également. La police soviétique déploie alors un très efficace plan de mise en quarantaine. Mais en ces années de Grandes Purges, une mise à l'isolement ressemble à une arrestation politique, et les réactions des uns et des autres peuvent être surprenantes. Dans ce texte datant de 1988, Ludmila Oulitskaïa donne à voir ce qui peut se passer lorsqu'une épidémie éclate au coeur d'un régime totalitaire. Découvert en Russie au printemps 2020, ce texte inédit, plein d'humour et d'humanisme, résonne singulièrement dans le contexte mondial de la pandémie de coronavirus.
Durée : 3h. 8min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 71060
Résumé:Edition critique de l'un des rares témoignages connus d'une victime du génocide arménien. Agée de 22 ans en 1915, S. Hovaghian s'échappe d'un convoi de déportés et arrive dans le port de Giresun. Dans une sorte de journal intime, elle raconte ses conditions de vie, le génocide orchestré contre les Arméniens de l'Empire ottoman et retrace son périple à travers l'Anatolie.
Durée : 16h. 45min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70856
Résumé:Rose-Marie Lagrave propose un nouveau type de socioanalyse : l’enquête autobiographique. Ressaisissant son parcours en sociologue et en féministe, elle remet en cause les récits dominants sur la méritocratie, les stéréotypes associés aux transfuges de classe, le mythe d’un « ascenseur social » décollant par la grâce de talents ou de dons exceptionnels. Cet ouvrage retrace une migration sociale faite de multiples aléas et bifurcations, où domination de classe et domination de genre s’entremêlent : le parcours d’une fille de famille nombreuse, enracinée en milieu rural, que rien ne prédestinait à s’asseoir sur les bancs de la Sorbonne puis à devenir directrice d’études à l’EHESS, où elle croise notamment les chemins de Michelle Perrot, Françoise Héritier, Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron. Mobilisant un vaste corpus théorique et littéraire, Rose-Marie Lagrave ouvre sa malle à archives et la boîte à souvenirs. De ses expériences de boursière à ses engagements au MLF et sa pratique du métier de sociologue, elle exhume et interroge les traces des rencontres qui l’ont construite. Parvenue à l’heure des bilans, cette passeuse de frontières et de savoirs questionne avec la même ténacité la vieillesse et la mort. Contre les injonctions de « réussir » et de « rester soi », ce livre invite à imaginer de nouvelles formes d’émancipation par la socioanalyse : se ressaisir, c’est acquérir un pouvoir d’agir, commun aux transfuges de classe et aux féministes, permettant de critiquer les hiérarchies sociales et de les transgresser.
Durée : 10h. 22min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70209
Résumé:Le sociologue explique pourquoi, malgré une disponibilité mentale pour la connaissance du monde et la culture encore jamais connue dans l'histoire de l'humanité, grâce à la science et aux technologies, le temps libre n'est pas utilisé comme espéré mais dilapidé. Il propose un récit expliquant la nature de ce drame historique qui s'apparente à un cambriolage affectant durement le marché cognitif.
Durée : 1h. 43min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 70064
Résumé:La conviction qui nous anime en prenant aujourd’hui la parole, c’est que plutôt que de se taire par peur d’ajouter des polémiques à la confusion, le devoir des milieux universitaires et académiques est de rendre à nouveau possible la discussion scientifique et de la publier dans l’espace public, seule voie pour retisser un lien de confiance entre le savoir et les citoyens, lui-même indispensable à la survie de nos démocraties. La stratégie de l’omerta n’est pas la bonne. Notre conviction est au contraire que le sort de la démocratie dépendra très largement des forces de résistance du monde savant et de sa capacité à se faire entendre dans les débats politiques cruciaux qui vont devoir se mener, dans les mois et les années qui viennent, autour de la santé et de l’avenir du vivant.
Durée : 7h. 26min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 69804
Résumé:L'auteure critique la vision patriarcale de la préhistoire. Lorsque la discipline naît au XIXe siècle, elle n'est conduite que par des hommes qui projettent sur ces temps anciens leur vision d'une femme procréatrice au rôle social limité à l'éducation des enfants et aux tâches domestiques. Or, les récentes découvertes archéologiques montrent les femmes moins soumises, plus robustes et inventives.
Durée : 9h. 58min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 69532
Résumé:Vivre avec le trouble, c’est entrer dans un monde étrange — le nôtre — où le temps, sorti de ses gonds, se retrouve ballotté dans un tourbillon de rencontres multispécifiques, d’appropriations violentes, de créations collectives sur fond de désastres climatiques. Un monde où les pensées émanent de symbiotes à corps multiples, visqueux et tentaculaires. Où la Terre est animée de forces aussi puissantes que terrifiantes. Où l’Humain, décomposé en humus, composte avec les autres espèces. Résolument impures, les histoires que raconte Donna Haraway mélan­­­gent les règnes, les époques, les registres, les matiè­res et les disciplines — mais elles se situent toujours quel­que part. Ce sont des histoires aventureuses, aussi denses de collabora­tions que de conflits, de terreurs que de possibles réjouissants. Ce sont des histoires de récu­­pérations partielles, pour bien vivre et bien mourir sur une Terre abîmée.
Durée : 7h. 1min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 68581
Résumé:Qui sont ces corps abstinents ? Intriguée par ce sujet tabou et opaque, abstinente elle-même pendant cinq ans, l'écrivaine Emmanuelle Richard a recueilli l'intimité de ces sexualités non partagées. Pour Sandrine, l'abstinence est son ordinaire car elle ne parvient pas à établir le lien dont elle aurait besoin pour se sentir bien avec l'autre ; le jeune Noâm a profité de ce temps de retrait pour redéfinir sa masculinité ; Virginie dit avoir gagné son autonomie grâce aux sextoys ; Paul est un retraité très heureux malgré la fin de toute relation sexuelle dans son couple ; pour Sylvia, l'absence de sexualité est une libération. Près de quarante personnes se confient, loin des stéréotypes et des idées approximatives, tissant peu à peu un récit polyphonique empreint de délicatesse. Par-delà la mélancolie, sans amertume ni ostentation, s'élève une parole forte sur l'absence du toucher où se laisse entendre l'universelle quête du sens. Et d'amour - comme toujours.
Durée : 3h. 30min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 68944
Résumé:Le jour où la poupée de son enfance ressurgit dans sa vie, c'est tout le passé de Lizzie qui remonte à la surface, d'un seul coup. La Grande Maison des propriétaires où sa mère cuisinait, Laura May, sa cruelle petite maîtresse, le charme de Luther, le jeune rebelle, et puis ce nouveau régisseur, casseur de nègres. On disait qu'à cinq cents kilomètres de là, l'esclavage était aboli...
Durée : 10h. 12min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 68967
Résumé:Quelle est la place des librairies dans l’imaginaire collectif ? Quel a pu être et est encore leur rôle dans l’histoire de la littérature ? Dans la vie des idées ? Pour répondre à ces questions, Jorge Carrión a beaucoup lu. Et beaucoup cheminé, sur les cinq continents. De Sydney à Buenos Aires, de Londres à San Francisco, Paris ou Tanger, il nous emmène sur les traces du livre et de sa circulation. Poussant les portes de ces lieux qu’il aime et dont il éprouve un besoin vital : les librairies, leurs rayonnages et leurs secrets. L’auteur ne mène pas seulement son enquête dans l’espace. Il le fait également dans le temps, évoquant aussi bien les origines de la librairie que les formes actuelles de diffusion du livre, volontiers dématérialisées et virtuelles. Mais ses périples ne s’arrêtent pas là : ce sont encore des circuits culturels et politiques que Jorge Carrión met en lumière, tant le livre peut s’avérer une arme de résistance d’une puissance redoutable. Et la librairie, le lieu qui révèle toute sa force, l’endroit où l’écriture prend sens. Au fil des pages, porté par une érudition personnelle, Jorge Carrión exprime son amour de la littérature et de la librairie dans un ouvrage singulier qui relève tour à tour de l’essai, de la chronique et du livre de voyages. Mais qui est avant tout le fruit d’une curiosité insatiable et toujours gourmande.
Durée : 5h. 51min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 68794
Résumé:Nous avons toutes et tous été fascinés par ce mystère : une chenille se métamorphose en papillon. Leurs corps n'ont presque rien en commun. Silhouette, anatomie, habits différents. L'un rampe quand l'autre voltige. Ils ne partagent pas le même monde : le sol contre l'air. Pourtant, ils sont une seule et même vie. Un seul et même moi. Ce livre affirme que la métamorphose — ce phénomène qui permet à une même vie de subsister en des corps disparates — est aussi la relation qui lie toutes les espèces entre elles, qui unit le vivant au minéral. Bactéries, virus, champignons, plantes, animaux : nous sommes toutes et tous une même vie. Chacunes de ses vies est à son tour la métamorphose de la chair infinie du monde. Nous sommes le papillon de cette énorme chenille qu'est notre Terre.
Durée : 10h. 39min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 68255
Résumé:Nous partageons la planète avec 10 millions d’espèces vivantes et avons décidé, dans la société moderne occidentale, de nous séparer d’elles pour en faire « la nature », un décor, une ressource. Ce que propose Baptiste Morizot, c’est de sortir de ce schéma afin de se réconcilier avec le vivant. Car, selon lui, la crise écologique que nous rencontrons actuellement est principalement due à une crise de notre sensibilité aux autres, de notre relation au vivant. En effet notre mode de vie principalement urbain, dans lequel nous sommes de moins en moins confrontés à d’autres réalités, d’autres existences, nous a désappris à voir les signes, les traces du vivant, et surtout désappris à les interpréter. Pour se réapproprier ces connaissances, l’auteur nous décrit sa pratique du pistage, un pistage enrichi philosophiquement, rempli d’interprétations, qui sensibilise aux altérités et, simplement, aide à se sentir… vivant ! François Houriet, Libraire, Payot-Neuchâtel
Durée : 9h. 30min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 67441
Résumé:A travers ce récit, la chanteuse lyrique évoque sa vie et sa carrière. Mondialement connue pour son large répertoire, elle raconte son enfance en Géorgie, les rencontres marquantes de son parcours, ainsi que son interprétation de La Marseillaise en 1989. Elle s'arrête également sur son engagement pour les droits civiques aux États-Unis et notamment pour l'égalité entre les hommes et les femmes.
Durée : 19h. 26min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 67923
Résumé:Sous la forme d'une magistrale enquête philosophique et historique, ce livre propose une histoire inédite : une histoire environnementale des idées politiques modernes. Il n'ambitionne donc pas de chercher dans ces dernières les germes de la pensée écologique (comme d'autres l'ont fait), mais bien de montrer comment toutes, qu'elles se revendiquent ou non de l'idéal écologiste, sont informées par une certaine conception du rapport à la terre et à l'environnement. Il se trouve que les principales catégories politiques de la modernité se sont fondées sur l'idée d'une amélioration de la nature, d'une victoire décisive sur ses avarices et d'une illimitation de l'accès aux ressources terrestres. Ainsi la société politique d'individus libres, égaux et prospères voulue par les Modernes s'est-elle pensée, notamment avec l'essor de l'industrie assimilé au progrès, comme affranchie vis-à-vis des pesanteurs du monde. Or ce pacte entre démocratie et croissance est aujourd'hui remis en question par le changement climatique et le bouleversement des équilibres écologiques. Il nous revient donc de donner un nouvel horizon à l'idéal d'émancipation politique, étant entendu que celui-ci ne peut plus reposer sur les promesses d'extension infinie du capitalisme industriel. Pour y parvenir, l'écologie doit hériter du socialisme du XIXe siècle la capacité qu'il a eue de réagir au grand choc géo-écologique de l'industrialisation. Mais elle doit redéployer l'impératif de protection de la société dans une nouvelle direction, qui prenne acte de la solidarité des groupes sociaux avec leurs milieux dans un monde transformé par le changement climatique.
Durée : 8h. 46min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 67357
Résumé:Quand il apprend la maladie de sa mère, Pippo Pugliese, né en France et petit-fils d'immigrants italiens, se rend en Campanie à la recherche de ses racines. Il découvre que son grand-père a aidé deux opposants au régime de Mussolini qui avaient retrouvé un sanctuaire d'Héra, prouvant ainsi la colonisation de l'Italie par la Grèce et invalidant l'idéologie de la pureté historique de l'Italie.
Durée : 6h. 51min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 67625
Résumé:Dans un paysage de mer et de falaises d'une beauté paisible, bien loin de Tôkyô, une femme en désaccord avec le monde entreprend la redécouverte d'elle-même et passe des jours heureux d'une grande douceur. En compagnie de son chat, elle fera durant douze mois l'apprentissage des vingt-quatre saisons d'une année japonaise. A la manière d'un jardinier observant scrupuleusement son almanach, elle se laisse purifier par le vent, prépare des confitures de fraises des bois, compose des haïkus dans l'attente des lucioles de l'été, sillonne la forêt, attentive aux présences invisibles, et regarde la neige danser. Dans ce hameau au bord du monde, l'entraide entre voisins prend toute sa valeur, les brassées de pousses de bambou déposées devant sa porte au moment de la récolte, et les visites chaleureuses à l'atelier du miel de son amie Kayoko. Vingt-quatre saisons, c'est le temps qu'il faut pour une renaissance, pour laisser se déployer un sensuel amour de la vie.
Durée : 4h. 28min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 67646
Résumé:Une angoisse nous hante : être en retard. Nous vivons notre vie quotidienne, notre travail, l’éducation de nos enfants, et même nos vacances dans une telle crainte du retard que nous finissons par être en avance sur tout, par tout anticiper. Nous avons perdu le sentiment du temps, et avec celui-ci le sentiment de notre existence. Être en retard, c’est faire l’école buissonnière, prendre des chemins de traverse, ne pas aller droit au but, c’est introduire d’infimes variations qui peuvent faire dérailler les rouages bien huilés de nos vies trop machinales. C’est finalement vivre. Face aux valeurs dominantes de nos sociétés modernes – fluidité, flexibilité, urgence et vitesse – et aux pathologies qui en découlent, le retard, un « laps » de temps qui nous permet de ressaisir notre condition temporelle, devient une véritable stratégie de résistance.
Durée : 2h. 38min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 66853
Résumé:Un poète au chômage se retrouve jeté en prison après avoir inexplicablement violé sa voisine, mais son temps d'enfermement est mystérieusement écourté quand il est brusquement emmené dans une nouvelle maison, un manoir rural où l'on pourvoit à tous ses besoins. Tout ce qu'on exige de lui, c'est... écrire de la poésie. Seulement qui sont ses ravisseurs, Kurt et Otávio ? Qu'en est-il de la femme de chambre séduisante, Amália, et de son aide, une femme malade d'un cancer, nommée Gerda ? Et, le plus alarmant de tous, pourquoi Kurt semble-t-il soudainement vieillir tellement plus vite qu'il ne le devrait ?